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N° 13 Juin 2012 |
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Prix de vente : 10 € TTC |
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L’Auto Franco-Russe est une lettre économique consacrée au développement du business automobile français et international en Russie, diffusée sur papier et sur Internet. Pour recevoir les prochains numéros, remplissez le bulletin d'abonnement sur www.autofrancorusse.fr. L’Auto Franco-Russe est publié par l’Agence du Fil SARL, qui édite des publications consacrées au commerce franco-russe. |
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Dans ce numéro |
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L’adhésion toute proche de la Russie à l’OMC intrigue
les constructeurs automobiles occidentaux. Quel sera l’impact de la
baisse attendue des droits de douane sur le marché des voitures
assemblées sur place ? Craignant l’afflux des voitures d’occasion après
la suppression des barrières douanières, le gouvernement russe est déjà
en train d’ériger de nouveaux barrages à ses frontières. Bonne lecture ! |
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La rédaction |
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EVENEMENT | ||||||
LA RUSSIE SE PREPARE POUR L’OMC |
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Craignant pour l’avenir de l’industrie automobile locale, le gouvernement russe prépare de nouvelles barrières douanières en remplacement de celles qui devront disparaitre. |
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L’entrée prochaine de la Russie dans l’OMC, dont
l’étape suivante est prévue pour le mois de juillet 2012, fait peur aux
administrations russes. Elles craignent surtout la disparition des
barrières douanières qu’elles avaient instaurées à l’entrée du pays,
afin de privilégier l’assemblage des voitures sur place. Les droits de
douane actuels, de 30% aujourd’hui pour les voitures et de 25% pour les
poids lourds, devraient baisser progressivement pour ne plus dépasser
15%. Le gouvernement russe espère bénéficier d’un échéancier long,
jusqu’à sept ans, pour la modification progressive des droits de douane. |
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STRATEGIES | ||||||
LA PRISE DE CONTROLE D’AVTOVAZ PAR L’ALLIANCE RENAULT-NISSAN EST SUR LES RAILS |
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Les partenaires sont parvenus à un accord préalable sur les modalités, qui prendront la forme d’une société commune avec l’actionnaire public russe. |
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L’alliance Renault-Nissan est parvenue à un accord sur la
prise de contrôle du constructeur russe Avtovaz. Aujourd’hui Renault détient 25%
du capital d’Avtovaz, acquis pour un peu plus d’un milliard de dollars en 2008.
Selon les termes de l’accord préalable arrêtés dans une lettre d’intention MoU
signée en mai 2012, l’alliance va créer une société commune JV avec la holding
publique russe Russian Technologies (Rosstekhnologii). Les différentes
participations seront regroupées dans cette société commune, qui regroupera à
terme 74,5% du capital d’Avtovaz. L’alliance détiendra 67,13% du capital de
cette société commune, devenant alors propriétaire de 50,01% d’Avtovaz. Renault
apportera 300 millions de dollars dans le cadre de ce changement d’actionnaire,
et Nissan, 450 millions de dollars. Ces sommes devraient être versées en
plusieurs étapes d’ici 2014. Elles seraient utilisées pour rachetées les parts
manquantes du capital d’Avtovaz, détenues aujourd’hui par la banque
d’investissement Troïka Dialog. |
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En savoir plus sur Avtovaz, Renault et Nissan en Russie |
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Les ventes d’Avtovaz ont beaucoup progressé après la
crise, affichant une hausse de 48% en 2010 quand le constructeur a vendu
523 000 unités, en grande partie grâce à la « prime à la casse » payée
par le gouvernement russe. Avec l’arrêt de cette subvention mi-2011, les
ventes d’Avtovaz ont entamé une érosion atteignant moins 17% en novembre
2011 par rapport à novembre 2010, et moins 15% en décembre 2011 par
rapport à décembre 2010. Elles ont atteint une croissance de 11% sur
l’ensemble de l’année 2011, quand la moyenne de la croissance du marché
s’établissait à 39%. Le constructeur a quand même affiché un chiffre
d’affaires de 4,37 milliards d’euros en 2011, en hausse de 27,6% par
rapport à l’année précédente. Mais ce chiffre était calculé selon les
règles de la comptabilité russe, qui ne donne pas toujours une image
fidèle de la santé de l’entreprise. La tendance à la chute de ses ventes
s’était poursuivie en 2012 : moins 14% sur les six premiers mois 2012,
et même moins 18% sur le mois de juin 2012. Apparemment il est temps
pour le constructeur de renouveler son offre. |
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LES EQUIPEMENTIERS FONT FACE AUX DIFFICULTES DU MARCHE RUSSE |
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De la carence des ressources humaines jusqu’au déficit de certaines matières premières, les doléances des équipementiers sur le marché russe sont nombreuses. Et les règles de fonctionnement des partenaires locaux peuvent surprendre les industriels occidentaux. |
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De nombreux industriels occidentaux s’installant sur
le marché russe, ses ressources disponibles commencent à s’épuiser. Les
équipementiers partageaient leurs observations sur ce sujet épineux,
lors de la dernière conférence Russian Automotive Forum organisée par
Adam Smith Conferences à Moscou au printemps dernier. |
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ACTUALITES | ||||||
VW DEMANDE DES COMPENSATIONS A L’ETAT RUSSE |
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« Avec l’entrée de la Russie dans l’OMC, une contradiction apparaitra entre les règles de cette organisation et celles imposées par le décret 166 aux constructeurs occidentaux en Russie », affirme Marcus Osegowitsch, General Director de Volkswagen Group Rus. Adopté par le gouvernement en 2005, ce décret offrait une exemption des droits de douane pour les composants importés, à tout constructeur qui s'engageait dans un projet d'usine de production locale, avec certaines conditions de volume et de localisation des composants. VW a investi près de 775 millions d’euros dans son usine locale à Kalouga d’une capacité de 165 000 unités par an, et encore 200 millions d’euros dans un partenariat d’assemblage avec Gaz, pour 110 000 unités par an, pour se mettre en conformité avec les règles du décret 166. Aujourd’hui le groupe VW demande à l’Etat russe de mettre en œuvre des mécanismes de compensation. Les « zones économiques spéciales » créées par le gouvernement russe pour attirer les industriels, sont devenues un autre sujet de discorde. « Avec leur régime dérogatoire, ces zones créent la distorsion de la concurrence car les mêmes règles ne sont pas appliquées sur l’ensemble du territoire », analyse Marcus Osegowitsch. |
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GM AUGMENTE SES CAPACITES DE PRODUCTION ET SES EFFECTIFS |
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« Avec 243 000 voitures vendues en 2011, soit 84 000 de plus qu’en 2010, nous revendiquons 9% des parts du marché russe », affirmait Jim Bovenzi, President and Managing Director GM Russia & CIS, lors de la conférence Russian Automotive Forum. Parmi ses gammes, Chevrolet est la première marque occidentale sur le marché russe depuis cinq ans déjà. L’usine GM à St Petersbourg est en opération 20 heures par jour et 6 jours par semaine, pour fournir ce marché. Mais cette capacité n’est pas encore suffisante : le constructeur a signé un accord d’assemblage avec le local GAZ pour s’assurer une capacité industrielle supplémentaire. Et il a mis en route un plan d’extension de son usine à St Petersbourg, dont la capacité de production devrait passer de 98 000 unités par aujourd’hui à 230 000 unités en 2015. A cette occasion les effectifs de l’usine seront portés à 4 000 employés, contre 2 500 aujourd’hui. Cet agrandissement est nécessaire pour atteindre la production sur place de 350 000 unités par an, prévue par son nouvel accord avec le gouvernement russe signé en mai 2011, et qui offre au constructeur certains avantages douaniers. Au total le constructeur a prévu d’investir jusqu’à un milliard de dollars en Russie sur les cinq années à venir. Un autre accord a été signé avec l’assembleur Azia Avto situé au Kazakhstan. |
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FORD MULTIPLIE LES SITES DE PRODUCTION |
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Ford a décidé de doper sa croissance sur le marché russe, en formant une société commune (JV) avec Sollers, un assembleur local. « Nous étions les premiers à produire en Russie à Vsevolojsk à partir de 2002, mais notre capacité de production ne croit pas aussi vite que la demande. Nous cherchions un partenaire pur compléter, et nous l’avons trouvé avec Sollers », affirme Ted Cannis, le PDG de Ford-Sollers. Selon ses statistiques, le constructeur américain était à la deuxième place sur le marché russe avec 116 000 voitures vendues en 2006. Mais avec le déploiement progressif de ses concurrents il a reculé à la 9ème place avec 118 000 voitures vendues en 2011. Sur le marché russe le constructeur occupe surtout le segment C. Il estime être insuffisamment présent surtout sur les segments B et SUV, où la demande est très forte. La JV avec Sollers devrait lui apporter de nouvelles unités de production dans les usines de Sollers à Elabuga et à Nabejnie Chelny, les deux situées au Tatarstan. La première entité, une JV à 50/50, devrait devenir pleinement opérationnelle fin 2014 ou début 2015. Sa capacité devrait atteindre 350 000 véhicules par an. La seconde entité destinée à l’assemblage des trains roulants, devrait devenir opérationnelle douze mois après la première, selon Ted Cannis. A cette échéance le constructeur devrait aussi installer des lignes d’emboutissage sur le site. Le taux de localisation de l’assemblage, de 35% la première année, devrait atteindre 60% la sixième année d’opération de la JV. Une prévision très ambitieuse pour ce marché. Son partenaire Sollers a obtenu un financement de près de 1,2 milliards de dollars auprès de la VEB, une banque parapublique russe, pour ce projet. |
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PSA PRIVILEGIE LE SEGMENT "C" POUR L’ASSEMBLAGE SUR PLACE |
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« La part des premiers achats d’une voiture sur l’ensemble du marché automobile russe est de 37%, c’est beaucoup plus qu’en Europe ! », notait Bernd Schantz, PDG de PSA Peugeot Citroën Russia, Ukraine et CIS, intervenant lors de la conférence Russian Automotive Forum. Selon ses analyses, les « newcomers » choisissent essentiellement un véhicule sur le segment « budget » parmi les modèles locaux, ou bien le segment B. C’est à l’occasion du renouvellement qu’ils vont s’orienter vers le segment C. Le constructeur a opté pour l’assemblage des voitures sur le segment C dans son usine de Kalouga. Cette usine d’une capacité de 120 000 unités par an, fonctionne en mode d’assemblage partiel SKD depuis aout 2010. L’assemblage complet CKD sous la marque Peugeot devrait démarrer en 2012, celui sous la marque Citroën suivra en 2013. Tandis que le segment B, destiné au premier achat et aux jeunes conducteurs, sera approvisionné par les importations. Tout comme le segment supérieur et celui des LCV. En espérant que le rouble se maintienne : « La variation du taux de change du rouble est très importante pour un importateur ! » souligne Bernd Schantz. Les ventes du constructeur français ont atteint 60 000 en 2008, avant de connaitre un creux à 42 000 en 2009, et remonter à 72 000 en 2011. Il espère parvenir à 90 000 en 2012. |
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FIAT SE FAIT LACHER PAR LA SBERBANK |
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La Sberbank à décidé d’ajourner sa participation au projet commun avec Fiat. La banque publique russe devait apporter le financement pour le projet d’une usine d’assemblage, à implanter dans la région de St Petesrbourg. L’usine devrait assembler des SUV sous la marque Jeep, avec une capacité de 120 000 unités par an. De plus, la banque espérait intéresser le constructeur au site abandonné de l’usine Zil à Moscou, et dont elle a héritée à titre de ses créances. Fiat cherche en effet un nouveau site pour l’assemblage de ses LCV Ducato, depuis l’arrêt de son partenariat avec le local Sollers début 2012. Une lettre d’intention (MoU) avait été signée en février dernier à Turin. Le budget global de ses projets était estimé à 850 millions d’euros. En échange de sa participation, la Sberbank revendiquait jusqu’à 20% du capital de la nouvelle entreprise. Mais mi-juin, la banque publique a déclaré qu’elle ajournait sa participation « pour des raisons techniques ». En langage des administrations russes cela signifie que le partenaire local n’a pas obtenu ce qu’il espérait. |
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MARIAGE ENTRE MAZ ET KAMAZ : LES GOUVERNEMENTS RUSSE ET BIELORUSSE S’IMPLIQUENT |
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Les gouvernements russe et biélorusse semblent avoir trouver une solution pour faire avancer le dossier du rapprochement de Kamaz, un constructeur des poids-lourds russe, avec Maz, son homologue biélorusse. Ce dernier est très impliqué sur le marché russe où il réalise jusqu’à deux tiers de ses ventes. Les deux industriels se font une guerre des prix sans pitié sur les différents segments des poids lourds. Les pourparlers sur un éventuel rapprochement ont été engagés depuis longtemps, mais les parties ne parvenaient pas à avancer. En juin 2012 elles ont annoncé avoir trouvé la forme pour une structure commune, baptisée Rosbelavto. L’Etat russe y apporterait une partie ou la totalité des 49,9% du capital de Kamaz qu’il détient à travers la holding publique Rosstechnologii, tandis que l’Etat biélorusse y investirait une partie du capital de Maz qu’il détient à 100%. Reste à trouver la parité entre les deux entreprises et la valorisation de leurs apports. Kamaz est valorisé à 1,6 milliard de dollars et Maz, à 1,1 milliard de dollars, dont 800 millions pour l’usine et le reste pour ses fournisseurs intégrés, selon une analyse du cabinet Ernst & Young réalisée à la demande des parties. Kamaz a annoncé des ventes pour 2,29 milliards d’euros en 2011, et un million d’euros de pertes. Les résultats de Maz ne sont pas publiques, l’entreprise vend jusqu’à 20 000 unités par an. Si le format de société semble répondre aux exigences des parties, il n’y a pas encore d’entente sur sa direction. Et M. Lukashenko, l’excentrique président biélorusse n’est pas près de lâcher le contrôle de son entreprise. De plus, Kamaz a déjà ouvert son capital à Daimler, qui en possède 11% directement et gère les 4% détenus par la BERD, et aimerait augmenter sa participation. Tandis que Maz est lié dans une société commune JV à Man. Malgré cette nouvelle apparence d’accord, les deux constructeurs sont encore loin d’un partenariat opérationnel. |
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LE MARCHE DE L’OCCASION : UN FORT POTENTIEL, ARTIFICIELLEMENT DIMINUE |
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« Le potentiel pour le marché des voitures d’occasion importées est très
fort. Avant la mise en place des barrières douanières fin 2008, ces
importations atteignaient 530 000 unités par an. Elles sont tombées à 9
000 en 2009 », se souvient Tatiana Arabaji, directeur d’Autobusiness, un
magazine professionnel local, « Mais le marché russe de l’occasion
importée est aujourd’hui composé de plusieurs petits acteurs. Il n’y a
aucun acteur de grande taille, capable de faire du lobbying. De nombreux
importateurs, petites entreprises ou entrepreneurs individuels,
utilisent des méthodes de dédouanement qui ne peuvent pas être affichées
sur la place publique. Ils ne souhaitent pas attirer l’attention sur eux
». Les deux leaders du marché de l’occasion en Russie s’appellent Blue
Fish et AAA Auto. Ce dernier est une société d’origine tchèque
immatriculée aux Pays-Bas. Les deux préfèrent proposer des véhicules
occidentaux mais qui à l’origine ont été importés neufs par les
concessionnaires. Le marché de l’occasion apparait comme plus stable que
celui des voitures neuves. Pendant la crise, il a chuté de moins de 20%
tandis que le marché du neuf a perdu 50%, selon l’agence Autostat. |
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LE MARCHE DES PNEUS ALL-STEEL ATTIRE MICHELIN |
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« La part des pneus all-steel sur le marché russe des pneumatiques pour
des poids lourds est passée de 1% à 2% en 2000 à près de 50% en 2011.
Ces pneus sont soumis à de lourdes épreuves, avec des routes glissantes
et couverts de produits chimiques en hiver, et défoncées au printemps
après la fonte des neiges », estime Yuri Antipov, Marketing director
Truck and Industrial tires chez Michelin. |
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MARCHES | ||||||
LA CROISSANCE DES VENTES EN LEGERE BAISSE SUR LE MARCHE RUSSE |
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Le marché automobile russe a affiché une croissance
de 14% sur les six premiers mois 2012, avec 1 413 769 voitures et
utilitaires LCV vendus contre 1 236 386 pour la même période 2011, selon
les statistiques de l’AEB (Association of European Businesses en Russie,
cf plus bas). Après avoir atteint 39% sur l’ensemble de l’année 2011, la
croissance des ventes affiche quelques signes d’essoufflement. Et la
tendance au ralentissement se poursuit, la croissance n’était plus que
de 10% sur le mois de juin 2012 comparé au mois de juin 2011. « Nous
observons un ralentissement, aussi bien pour les résultats annuels que
pour ceux que nous calculons mois par mois. Nous nous attendons à voir
une consolidation des résultats lors de la deuxième moitié de l’année »,
confirme Joerg Schreiber, Acting Chairman of the AEB Automobile
Manufacturers Committee. Il se veut optimiste : « Avec plus de 272 000
unités vendues pour le seul mois de juin, le marché affiche ses
meilleurs résultats mensuels depuis le mois de juillet 2008. Le volume
cumulé des ventes sur les six mois affiche aussi le record des quatre
dernières années. Nous allons probablement atteindre des ventes
supérieures à 2,8 millions d’unités sur l’ensemble de l’année ». Les
ventes cumulés des voitures et LCV avaient atteint près de 2,9 millions
d’unités en 2008, dont 2,1 millions imputables aux marques occidentales.
C’était probablement le record absolu sur le marché russe, et qui n’a
pas encore été battu. |
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En savoir plus sur l’AEB | ||||||
La Commission des constructeurs automobiles (Automobile Manufacturers
Committee) de l’Association of European Businesses en Russie publie les
statistiques mensuelles des ventes de voitures et des utilitaires, de
l’ensemble des constructeurs, occidentaux et locaux, opérant sur le
territoire russe. Les statistiques couvrent sans distinction les ventes
des véhicules neufs assemblés sur place ou importés. |
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LE PARC DES MARQUES OCCIDENTALES VARIE SELON LES REGIONS |
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Moscou est la ville russe qui compte le plus de voitures modernes par rapport à sa population : 160 voitures dont l’âge ne dépasse pas sept ans pour 1 000 habitants. Et la part des marques occidentales est de 91% dans ce parc. Ce sont les conclusions d’une étude réalisée par la société Alphastrakhovanie, un assureur local, publié par le quotidien Gazeta.ru. La région de Moscou, hors la capitale elle-même, compte 152 voitures de moins de sept ans pour 1 000 habitants, dont 82% des marques occidentales. Si la première place de la capitale était acquise, ce n’est pas le cas des suivantes : c’est la région autonome de Khanty-Mansijsk qui arrive à la troisième place, avec 149 voitures de moins de sept ans pour 1 000 habitants, dont 77% des marques occidentales. Située en Sibérie, cette province est entièrement tournée à l’extraction pétrolière et gazière, ce qui explique un niveau de vie relativement élevé de ses 1,5 million d’habitants. Le Tatarstan, une autre province autonome qui profite de la manne pétrolière, totalise 138 voitures de moins de sept ans pour 1 000 habitants. Mais seulement 54% des marques occidentales. La ville de St Petersbourg compte 137 voitures de moins de sept ans pour 1 000 habitants (un quart de moins pour sa région), dont 86% des marques occidentales. Et la région de Samara compte 131 voitures de moins de sept ans pour 1 000 habitants. Et seulement 49% des marques occidentales, ce qui ne surprend pas dans la région d’origine du local Avtovaz. Les autres régions affichent des performances nettement moins élevées : la moyenne nationale est de 91 voitures de moins de sept ans pour 1 000 habitants. Soit en tout 13 millions de voitures de moins de sept ans, ou 36,5% de l’ensemble du parc. Et dont 67% des marques occidentales. |
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EN BREF |
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Nissan prévoit de doubler la capacité de
production de son usine à St Petersbourg d’ici 2014. Le constructeur a
prévu un investissement de 167 millions d’euros, pour porter la capacité
de 50 000 unités actuellement à 100 000 unités par an. L’usine est
opérationnelle depuis 2009, elle assemble les modèles Nissan Teana,
X-Trail et Murano. Deux autres modèles dont Qashqai, seront ajoutés
après l’extension. Et le constructeur espère profiter d’une ligne de
montage chez Avtovaz à partir de 2013. Nissan participera au nouveau
montage financier qui apportera à l’alliance Renault-Nissan le contrôle
de la principale usine automobile russe. Nissan a vendu 138 827 voitures
sur le marché russe en 2011, soit 74% de plus que l’année précédente. |
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BALISES | ||||||
65 milliards de dollars : c’est le
marché des véhicules tourisme et LCV en Russie en 2011, selon
Ernst&Young et ASM Holding. Dont près de 57 milliards de dollars qui
reviennent aux ventes des marques occidentales importées ou assemblées
en Russie. 15% : ce sera le montant maximum des droits de douane sur les véhicules tourisme et LCV importés en 2018, suite à l’adhésion de la Russie à l’OMC. Aujourd’hui ces droits de douane s’élèvent à 30%. Ils devraient baisser à 25% après l’adhésion, et poursuivre une baisse progressive sur les années suivantes. 109 600 unités : c’est le marché des poids-lourds neufs en Russie en 2011, selon Ernst&Young, ASM Holding et LMC Automotive. Ce marché devrait atteindre 180 000 unités en 2015, selon leurs estimations |
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AGENDA |
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MIMS - Automechanika : du 27 au 30 août 2012 à
Moscou, Expocenter Krasnaya Presnia. |
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Interauto : du 28 au 31 août 2012 à
Moscou, Crocus Expo. The 8th International exhibition InterAuto will be held in August 2012 within the frames of the Moscow International Automobile Salon (MIAS). eng.interauto-expo.ru |
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Autotrans : du 5 au 8 septembre 2012 à Moscou,
Crocus Expo. |
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Autoretail Russia 2012 Forum : du 29 au 31 octobre
2012 à Moscou Une conférence internationale organisée par Adam Smith Institute, qui devrait réunir les principaux constructeurs auto et les concessionnaires. www.adamsmithconferences.com |
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The Russian Automotive
Forum : mars 2013 à Moscou |
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Salon Pneus et Caoutchoucs (Tires & Rubber) : du
24 au 27 avril 2013, à Expocenter à Moscou |
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