Si ce message ne s'affiche pas correctement : WWW.AUTOFRANCORUSSE.FR
N° 12 Décembre 2011 |
|
Prix de vente : 10 € TTC |
||||
L’Auto Franco-Russe est une lettre économique consacrée au développement du business automobile français et international en Russie, diffusée sur papier et sur Internet. Pour recevoir les prochains numéros, remplissez le bulletin d'abonnement sur www.autofrancorusse.fr. L’Auto Franco-Russe est publié par l’Agence du Fil SARL, qui édite des publications consacrées au commerce franco-russe. |
||||||
Dans ce numéro |
||||||
Le marché automobile russe reprend de sa vigueur. Il
devait atteindre un total de près de 2,6 millions de véhicules tourisme
et LCV en 2011. Mais il n’a pas encore rattrapé son niveau d’avant la
crise. Ca sera sans doute pour 2012. |
||||||
La rédaction |
||||||
EVENEMENT | ||||||
DEBUT DE LA PRODUCTION DES DACIA SOUS LA MARQUE D’AVTOVAZ |
||||||
Un modèle développé par Renault pour Dacia, sera aussi assemblé chez son partenaire Avtovaz. Plusieurs autres modèles devraient suivre, sous les marques de Renault, de Nissan ou d’Avtovaz, sur une ligne d’assemblage complètement rénovée. |
||||||
Renault-Avtovaz s’apprête à lancer la production d’un
modèle du constructeur français à l’usine du partenaire russe à
Togliatti. Il s’agit de la Dacia Logan MCV, développée à l’origine pour
l’usine de Renault en Roumanie. En Russie la Logan MCV sera vendue sous
une appellation locale : Lada Largus. C’est le premier modèle de Renault
à être assemblé dans l’usine d’Avtovaz qui jusque là se limitait à
produire des véhicules de conception locale. Le transfert des modèles
fait partie de l’accord entre le constructeur français et son partenaire
russe. Valorisé à 220 millions d’euros, c’était l’apport de Renault au
moment de la recapitalisation d’Avtovaz par le gouvernement russe. |
||||||
STRATEGIES | ||||||
MAZDA ENVISAGE UNE JV D’ASSEMBLAGE AVEC SOLLERS |
||||||
|
||||||
Mazda discute avec le groupe Sollers la création d’une société commune (JV) pour l’assemblage des modèles du constructeur en Russie. Le projet prévoit d’utiliser l’usine d’assemblage de Sollers à Vladivostok, le port russe sur le Pacifique. Mazda souhaite se doter d’une capacité d’assemblage de 30 000 unités par an. Le constructeur a signé un accord d’assemblage avec le gouvernement russe en été 2011. On note que cet accord a été signé en dérogation par rapport aux règles en vigueur, et qui prévoient une capacité minimum de 300 000 unités par an pour pouvoir bénéficier des dérogations douanières pour l’entrée libre des composants destinés à l’assemblage. Le constructeur a vendu 31 930 voitures en Russie pour les dix mois 2011. Inaugurée fin 2009, l’usine de Sollers à Vladivostok s’est installée dans un atelier désaffecté du chantier naval local. Elle a assemblé environ 13 000 véhicules du coréen SsangYong en 2010. Et en 2011 elle devrait commencer l’assemblage du Toyota Land Cruiser, avec une capacité d’environ 12 000 unités par an. L’entreprise bénéficie des tarifs subventionnés très avantageux pour le transport des véhicules assemblés à Vladivostok vers le reste de la Russie. Ces tarifs sont accordés dans le cadre des programmes de développement économique de cette région économiquement défaillante. Mazda entend bénéficier des mêmes avantages. |
||||||
CITROËN ET PEUGEOT SE COTOIENT SUR LE MARCHE DES LCV |
||||||
Citroën et Peugeot, concurrents et partenaires, ont choisi la
même approche du marché russe des utilitaires LCV. Ce marché est estimé à 200
000 unités aujourd’hui et son potentiel est fort. Comme l’explique François
Poirier, directeur général de Peugeot Russie : « Aujourd’hui les LCV
représentent 7% dans l’ensemble tourisme et LCV. Mais la moyenne européenne est
de 12%, le potentiel de développement est donc très fort. Nous pensons que le
marché russe va atteindre 8% à 10% d’ici quelques années ». |
||||||
|
||||||
|
||||||
VOLVO TRUCKS SEDUIT AVEC LE LEASING |
||||||
Volvo Trucks vient de lancer un programme de leasing
avec la Sberbank. Cette banque publique, héritière des caisses d’épargne
locales, est la plus présente à travers le pays. « Le marché russe
présente un grand potentiel surtout en remplacement », confirme
Peter Andersson, directeur général de Volvo Trucks. « Nous commençons
par proposer aux opérateurs le remplacement de leurs camions russes par
des camions Volvo d’occasion. Viendra ensuite leur remplacement par des
Volvo neufs ». Cette démarche en deux temps est assurée par un
réseau de concessionnaires propres à la marque. |
||||||
PLUSIEURS NOUVEAUX MODELES CHEZ RENAULT AVTOFRAMOS A MOSCOU |
||||||
Renault s’apprête à commencer l’assemblage du 4x4 Duster dans son usine Avtoframos à Moscou. Le début de la production est prévu pour le mois de décembre 2011. Le constructeur prévoit d’y assembler aussi un autre 4x4, Renault Koleos à partir de 2012. Celui-ci est positionné sur le segment supérieur contrairement à Duster qui joue l’entrée de gamme. Renault réagit à la forte demande du marché : l’usine vient de subir un agrandissement qui a permis de doubler la production courant 2010. Elle est désormais proche de 160 000 unités par an. Les nouvelles capacités ont permis à Renault de commencer l’assemblage des modèles Megane et Fluence sur le site en 2011, en plus des Logan et Sandero. Et après les futurs aménagements liés à la mise en place de l’assemblage des modèles 4x4 et de la grande berline Latitude, la capacité d’Avtoframos devrait atteindre 175 000 unités avec sept modèles différents en 2012, selon sa direction. L’usine a assemblé 98 778 unités courant les neuf mois 2011, soit une hausse de 72% par rapport à l’année précédente. Elle procure désormais la plus grande partie des ventes de Renault en Russie, qui se sont élevées à 111 720 unités pour les neuf mois 2011, et 139 993 unités pour les onze mois 2011. |
||||||
LA BANQUE SBERBANK RECHERCHE UN PARTENAIRE POUR DERWAYS |
||||||
La banque publique Sberbank recherche un constructeur
automobile occidental susceptible de s’installer dans l’usine du
constructeur local Derways. L’usine d’assemblage est située dans la
ville de Tcherkessk, dans la micro-république autonome de Karachayevo-Tcherkessya,
dans le nord du Caucase. L’entreprise a été créée en 2002 par Stanislav
Derev, un homme d’affaires local qui a fait sa fortune dans la
production des vodkas. Après sa mort, le capital de l’entreprise a été
reparti entre plusieurs membres de sa famille. |
||||||
LA NEGOCIATION ENTRE MAZ ET KAMAZ EST TOUJOURS LABORIEUSE |
||||||
Le projet d’acquisition de MAZ, un constructeur de poids-lourds situé en Biélorussie, par KAMAZ, son concurrent russe, n’est pas sorti de l’impasse. Annoncé en 2008, il est toujours en négociation. Un audit réalisé par Ernst & Young en automne 2011, avait estimé la valeur de l’entreprise à 800 millions de dollars. Au lieu de simplifier la suite, cet audit a provoqué une forte opposition des deux côtés. Les Russes, par la voie de leur ambassadeur à Minsk, accusent l’Etat biélorusse, unique actionnaire de MAZ, de freiner les pourparlers afin de faire grimper le prix bien au delà de l’estimation. Les Biélorusses soupçonnent les Russes de vouloir payer beaucoup moins que la valeur auditée. Une situation qui aurait pu se régler par la négociation. Mais derrière ce différend sur la valeur de l’usine se profile un conflit politique ininterrompu depuis une bonne décennie, et dans lequel le gouvernement russe cherche à avoir la mainmise sur des pans de l’économie de la Biélorussie, qu’il considère toujours comme son « frère cadet ». Quant à la partie adverse, elle utilise la promesse de vente de MAZ comme une carotte pour assouplir la position des Russes dans les différentes négociations par ailleurs, notamment sur les tarifs du pétrole et du gaz. On peut penser que la négociation ne pourra être réglée que par un accord au niveau des présidences des deux pays. MAZ assemblait jusqu’à 20 000 unités avant la crise, essentiellement des camions et quelques bus. Le marché russe est son client principal, absorbant près de 65% de sa production des poids-lourds. L’entreprise biélorusse aurait vendu près de 3 000 camions en Russie au premier trimestre 2011, selon ses déclarations. |
||||||
MICHELIN A LA CONQUETE DU MARCHE DES POIDS-LOURDS |
||||||
Michelin s’intéresse au marché des poids-lourds en
Russie, estimé à 7,1 millions de pneus dont 3,2 millions de pneus all-steel
en 2011 par le constructeur. En 2012 il devrait atteindre 7,8 millions
de pneus dont 3,8 millions all-steel, soit une hausse de 15% sur le
segment all-steel contre une hausse de 10% sur l’ensemble du marché. «
Nous sommes positionnés uniquement sur le all-steel. Et nous comptons
bien accompagner la croissance du volume des transports intérieurs qui
devrait atteindre 10% en 2011, soit le même niveau qu’en 2010 »,
explique Thierry Chiche, directeur général de Michelin Russia & CIS. |
||||||
LE FRANÇAIS GNFA FORME DES TECHNICIENS AUTOMOBILE RUSSES |
||||||
Le Groupement national pour la formation automobile
français exposait au dernier salon Interavto-Automechanica qui
réunissait les professionnels de l’industrie à Moscou à la fin de l’été
2011. Et pour cause, le GNFA dispose d’une filiale établie en Russie
sous forme de société commune avec un opérateur local. Le Groupement
dispense la formation pour l’ensemble des métiers autour des services de
l’automobile : la vente, le commercial, la réception, le magasinier etc.
Il propose des formations des techniciens experts. « En Russie nous
nous adressons aux circuits de formation Machinisme agricole et
automobile. Les personnes formées prennent des postes de chef d’atelier
», explique Patrice Martin, directeur du département International du
GNFA. Plusieurs établissements sont concernés par ses prestations,
notamment le Collège ZIL, l’établissement qui formait le personnel de
l’ancienne usine automobile à Moscou. Mais aussi des établissements à
Kalouga, à St Petersbourg, à Samara, partout où il y a de la demande
pour le personnel qualifié en automobile. L'opérateur a été référencé
par le ministère de l’Education nationale russe. C’est une bonne carte
de visite pour aller prospecter les universités en régions. Le GNFA
dispose d’un centre pilote à Moscou de où les formations sont dispensées
selon les programmes de ses centres français. |
||||||
LOHR VOSTOK S’ADAPTE AUX MARCHES DE L’EST |
||||||
Le marché du transport des voitures en Russie fait le bonheur des fabricants spécialisés. Dont Lohr Vostok, la filiale d’une société française et qui exposait au dernier salon des véhicules commerciaux Comtrans à Moscou. Cette entreprise fournit des remorques porte-voitures pour le marché russe et celui des pays voisins. « La particularité de ces marchés c’est que leur réglementation permet de faire circuler des porte-voitures de 20 mètres, une taille supérieure à celle autorisée en Europe », explique-t-on chez Lohr Vostok. Estampillés “transport régional”, ces porte-voitures sont demandés par les transporteurs nationaux et régionaux qui effectuent les livraisons des voitures des marques occidentales assemblées en Russie, jusqu’aux concessionnaires locaux. Tandis que pour le transport des véhicules importés, par exemple en transit par la Finlande, il faut employer les porte-voitures de 18,75 m pour circuler sur le réseau routier européen. Les porte-voitures destinés au marché russe sont fabriqués dans une filiale de Lohr en Serbie. Et la marque française connait un grand succès : près de 2 000 unités sont vendues chaque année en Russie. |
||||||
MECAFILTER RECHERCHE DES PARTENAIRES |
||||||
Aborder le marché russe n’est pas facile pour un fournisseur de taille moyenne. Solaufil Mecafilter, une société française spécialisée dans les filtres était présente sur le salon Interavto-Automechanica à Moscou à la recherche de nouvelles débouchés. « Nous avons un agent sur le marché russe, et on fournit un grossiste local. Mais ca ne fait pas de grands volumes, quelques dizaines de milliers de pièces et le volume n’augmente pas. C’est très peu par rapport au marché », nous explique-t-on chez Mecafilter. Son marché est aujourd’hui occupé en grande partie par des fournisseurs chinois, et par quelques marques allemandes. « Le parc est important, mais en province les vieilles Lada dominent. Ce sont des voitures à bas coût, et personne n’envisage de mettre cinq ou six euros dans un filtre ! » Sans compter la difficulté de nouer des contacts sur place, même dans le contexte d’un salon spécialisé : « Sur le salon, ce n’est pas simple… Les gens passent, ils prennent des catalogues, mais personne ne parle anglais. Le contact n’est pas facile ». |
||||||
NORAUTO NE PARVIENT PAS A S’INSTALLER |
||||||
Norauto, une enseigne française de réparation auto rapide n’arrive toujours pas à s’implanter en Russie. Cette entreprise devait installer ses centres auto sur les parkings des hypermarchés Auchan. Les deux entreprises appartiennent au même groupe familial Mulliez, et en France les centres Norauto s’installent habituellement sur les parkings des Auchan. Mais en Russie, la direction de la filiale locale des hypermarchés a fini par s’y opposer : « Nous avons besoin de places de parking supplémentaires. Désolé, nous n’avons pas 350 m² à vous offrir ». Les hypermarchés Auchan affichent la production au mètre carré le plus fort de toute la grande distribution russe. Et c’est une des meilleures performances parmi les différentes entreprises du groupe Mulliez. La voix des responsables d’Auchan Russie doit peser lourd dans les décisions du groupe. |
||||||
UNE ENQUETE POUR DUMPING SUR LE MARCHE DES LCV |
||||||
Le ministère de l’Industrie et du Commerce vient d’initier une enquête suite aux soupçons de dumping sur le marché des utilitaires (LCV) importés. C’est Sollers, un assembleur local qui est à l’origine de l’enquête. Cette entreprise accuse les constructeurs « originaires d’Allemagne et d’Italie », selon les informations du quotidien local Commersant. Sollers était partenaire de Fiat, assembleur et importateur des LCV du constructeur italien jusqu’au printemps 2011, sa direction sait donc de quoi elle parle. Sollers avait rompu le partenariat avec Fiat pour lui préférer l’offre de Ford, avec qui il compte monter un assemblage des LCV en Russie. Les opérateurs locaux de l’assemblage craignent un abaissement forcé des barrières douanières suite à l’entrée la Russie dans l’OMC. Notamment sur le segment des LCV où les droits de douane, de 25% aujourd’hui, passeraient à 10%. Le marché des LCV a atteint 121 000 unités pour les neuf mois 2011, selon l’AEB. Ce segment est aujourd’hui dominé par le local Gaz qui a assemblé près de 65 000 utilitaires de conception locale sous sa marque Gazel. Tandis que Sollers se contentait de 17 600 unités sous la marque Uaz, de conception locale également. |
||||||
CLIMAT DES AFFAIRES : CORRUPTION MON AMOUR |
||||||
La Russie s’est hissée à la 143ème place dans le
classement mondial « Indice de perception de la corruption 2011
». Etabli par l’ONG Transparency International, cet indice reflète la
perception du degré de corruption vu par les hommes d'affaires et les
analystes des 182 pays concernés. Il prend en compte la corruption
administrative et politique, dans le secteur public, lors de la
passation des marchés etc. Et pointe les gouvernements qui « ne
protègent pas leurs citoyens de la corruption, qu’il s’agisse de
détournements de fonds publics, de versements de pots-de-vin ou de
processus de décision opaques ». La Nouvelle-Zélande arrive en tête
du classement en 2011, c’est le pays le moins corrompu du monde, suivi
de la Finlande et du Danemark. La France reste au 25ème rang, juste
derrière les Etats-Unis. La Russie était à la 71ème place en 2002,
depuis elle a progressivement glissé vers l’arrière du classement : à la
146ème place en 2009 et à la 154ème place en 2010. En 2011 elle est
classée ex aequo avec l’Ouganda, le Nigéria, la Biélorussie et
l’Azerbaïdjan. Les auteurs de l’Indice notent poliment que la Russie
obtient le plus mauvais score parmi les pays du G20. |
||||||
http://www.transparence-france.org/ewb_pages/div/Indice_de_Perception_de_la_Corruption_2011.php http://bpi.transparency.org/ |
||||||
LA RUSSIE BIENTOT DANS L’OMC | ||||||
L’entrée de la Russie dans l’Organisation mondiale du
commerce désormais programmée pour 2012, aura une implication certaine
sur les droits de douane. Il est trop tôt pour avancer des chiffres
précis, mais les droits sur les voitures importées devront baisser,
d’une dizaine de points au minimum. Cela ne sera pas sans conséquence
sur les projets d’assemblage sur place. Jusque là le gouvernement russe
utilisait la pression douanière pour forcer les constructeurs à
installer des unités de production sur place. Mais les usines déjà
installées ne vont pas déménager. En revanche les derniers accords
d’assemblage, trop contraignants, pourraient être revus. Notamment en ce
qui concerne le taux élevé de « localisation » de la production. Car les
droits de douane sur les composants auto devraient aussi être revus à la
baisse. Par ailleurs le mode de calcul de la « localisation » devra
changer. Aujourd’hui il comprend le prix des composants utilisés lors de
l’assemblage. Avec l’adoption des règles du commerce international, il
devra intégrer l’ensemble des coûts et frais supportés par l’industriel
lors de la production et de la commercialisation. Les constructeurs
intéressés par le marché russe, auront de nouvelles décisions à prendre. |
||||||
MARCHES | ||||||
LA REPRISE A CONTINUE EN 2011 |
||||||
Le marché russe des véhicules tourisme et LCV devrait
atteindre 2,6 millions d’unités sur l’ensemble de l’année 2011, selon
les chiffres pas encore définitifs de l’AEB (cf plus bas). Il a affiché
une progression spectaculaire sur l’ensemble de l’année, avec une hausse
de 41% pour les onze mois 2011 comparés à la même période 2010. Cette
tendance à la hausse a été encore plus forte au début de l’année, avec
+77% au premier trimestre 2011, mais elle s’était calmée avec +26% au
mois de novembre. Le marché semble reprendre sa bonne santé d’avant la
crise. |
||||||
En savoir plus sur l’AEB | ||||||
La Commission des constructeurs automobiles (Automobile Manufacturers
Committee) de l’Association of European Businesses en Russie publie les
statistiques mensuelles des ventes de voitures et des utilitaires, de
l’ensemble des constructeurs, occidentaux et locaux, opérant sur le
territoire russe. Les statistiques couvrent sans distinction les ventes
des véhicules neufs assemblés sur place ou importés. |
||||||
TEMOIGNAGE | ||||||
YOKOHAMA : «Nous misons sur les détaillants multimarques» |
||||||
Yokohama s’apprête à commencer la production dans sa nouvelle usine de pneus à Lipetsk dans le sud de la Russie. A l’occasion du dernier salon Interavto en août 2011, le pneumaticien avait organisé une succession d’événements pour médiatiser la future ouverture de son usine : une réunion pour les revendeurs, un circuit de courses auto, une exposition des photos de la catastrophe de Fukushima, une collecte de fonds pour aider les sinistrés etc. Junichi Okishima, président de Yokohama Russia LLC souhaitait ainsi sensibiliser les partenaires et les consommateurs au démarrage de sa production locale. |
||||||
Auto Franco-Russe : Quand commencerez-vous à
vendre des pneus produits en Russie ? |
||||||
CONTINENTAL : «Nous sommes satisfaits du partenariat off-take avec Nizhnekamskshina» |
||||||
L’allemand Continental travaille sur le projet de sa future usine de pneus à Kalouga. Mais il dispose déjà d’une production en Russie : une ligne de pneus pour poids-lourd qu’il a installé chez le pneumaticien local Nizhnekamskshina, dans le Tatarstan, et où Continental prélève une partie de la production. Explications de Martin Zaloudek, Sales manager commercial vehicles chez Continental. |
||||||
Auto Franco-Russe : Comment se développe votre
partenariat pour la fabrication en off-take chez Nizhnekamskshina ? |
||||||
EN BREF |
||||||
Fiat Group Automobiles reprend en direct les
ventes et l’entretien du parc sous sa marque à partir du début 2012. Son
partenariat avec le local Sollers, rompu à l’initiative de ce dernier
après cinq années d’opérations, s’arrêtera complètement cette date.
Développé en partenariat avec Sollers, le réseau de la marque comptait
107 concessionnaires en automne 2011. |
||||||
AGENDA |
||||||
Russian Automotive Forum : du 20 au 22 mars 2012 à Moscou Une conférence internationale organisée par Adam Smith Institute. Avec des interventions des principaux acteurs de l’industrie locaux et internationaux. On y croise le gratin des dirigeants de l’industrie automobile russe, ainsi que leurs directeurs d’achats. www.adamsmithconferences.com |
||||||
|
||||||
Automechanika St.Petersbourg : du 12 au 14 avril 2012 à St
Petersbourg Wholesalers, distributors, traders, industry professionals, producers from the following industries: spare parts and accessories, car repair shops, service stations, car manufacturing, car trade, garage equipment and tools. aam.lenexpo.ru |
||||||
Salon Pneus et Caoutchoucs (Tires & Rubber) : du
16 au 19 avril 2012, à Expocenter à Moscou Plus de 200 industriels y présentent leur offre de pneus pour tout type de véhicules, des pièces en caoutchouc pour l’industrie automobile, des matières premières et des composants pour l’industrie pneumatique, ainsi que l’équipement pour la production, le rechapage, l’équilibrage etc. Les organisateurs s’attendent à recevoir 7 000 visiteurs professionnels. www.rubber-expo.ru |
||||||
|
||||||
Automotive Logistics Russia 2012 : du 19 au 21 juin 2012 à Moscou Carmakers, tier suppliers and logistics providers. www.automotivelogisticsrussia.com |
||||||
MIMS - Automechanika : du 27 au
30
août 2012 à Moscou Moscow International Motor Show est le rendez-vous des constructeurs auto du monde entier. Dédié à L'équipement automobile, les accessoires et l'équipement des garages., le salon Automechanika se déroule sur le même site d'Expocentre Krasnaya Presnya. mims.ru |
||||||
|
||||||
Vous souhaitez recevoir les prochains
numéros de l'Auto Franco-Russe ? |
||||||
L'Auto Franco-Russe est édité par l'Agence du Fil SARL RCS Paris 487 788 051 | ||||||
La maquette de l'Auto Franco-Russe a été réalisée avec le concours de l'agence Vingt-Quatre Graphisme |
||||||